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jeudi 22 mai 2025

l'IA pour le meilleur comme pour le pire!

On parle beaucoup de l'Intelligence Artificielle depuis quelques temps.

J'ai souhaité faire un point synthétique sur cette innovation peut-être bien pratique, mais pleine de dangers...


L’intelligence artificielle est la simulation de l’intelligence humaine par une machine. C'est donc une interaction (dialogue) entre la demande de l'homme et la réponse de la machine.

Selon Wikipedia (réputée neutre), l'IA est la capacité des machines à effectuer des tâches typiquement associées à l'intelligence humaine comme l'apprentissage, le raisonnement, la résolution de problème, la perception ou la prise de décision. Mais pas que...

UNE SOLUTION BIEN PRATIQUE, PEUT-ÊTRE TROP!!

Aujourd’hui, comme l’intelligence artificielle est quelque chose de nouveau, tout le monde s’y intéresse. C’est normal. Il n’y a pas de mode d’emploi, mais en même temps, c’est simple d’utilisation. Or, le cerveau de Sapiens raffole de la simplicité: on lui pose une question, hop elle répond. De plus, c’est gratuit. Pour le citoyen lambda, quelle que soit sa condition, l’IA pourrait être considérée comme une aide simple, abordable et précieuse à la connaissance voire l'intelligence et la réalisation de tâches peu gratifiantes. Mais attention, cette intelligence est aussi utilisée comme une arme stratégique pour nuire. C’est donc un outil de déviance. Alors, méfiance et vigilance !

L’IA fonctionne à la manière dont on alimente un enfant à l’école. On l’alimente avec des données, beaucoup de données ! Elle apprend et on lui fait passer des tests pour contrôler ce qu’elle délivre après son apprentissage. Puis, elle est mise en exploitation. Elle délivre donc les informations à partir de sa programmation. Elle a certes compilé des milliards d’informations, mais, comme un enfant à qui on a enseigné une idéologie, elle peut amplifier les biais cognitifs. Ces biais peuvent être le résultat intentionnel de ceux qui alimentent l’IA. Il y a deux conséquences à l’utilisation d’informations biaisées. La première conséquence est de délivrer des informations orientées à une masse d’individus qui, tels des robots, vont les propager, souvent en toute bonne foi. 

L’IA peut donc servir une propagande et donc une idéologie.  

La seconde conséquence est de servir de base à des décisions orientées et donc discriminatoires

Comme les informations prises par l’IA sont diffuses, la responsabilité l’est tout autant. L’IA peut concourir à la prise de décisions dont on ne peut plus déterminer la responsabilité !

Pour cela, il faut rajouter un élément fondamental: l'éthique.

Il y a trois type d'IA: 

- l'IA faible: exécuter des tâches spécifiques, sans aller au-delà, comme la reconnaissance d’image, les processeurs de langage naturel et les générateurs d’images, ou même accomplir des actions via un robot.

- L'IA à mémoire limitée: stocker des connaissances, en tirer des enseignements et les exploiter pour accomplir de nouvelles tâches. Cette forme d’IA, qui permet d’effectuer des prévisions, est utilisée pour définir les futures tendances, par exemple, dans la finance ou la météorologie. 

-  L'IA générative: génération de textes, d'images, de sons, de vidéos à la demande, en fonction d'une requête thématique précise    

 


LES BÉNÉFICES

L'IA pourrait en effet augmenter la productivité et l'efficacité dans la plupart des travaux. Prenons ce qui est utile, par exemple, dans le secteur de la santé, l'IA pourrait accélérer la recherche, notamment contre le cancer. Elle pourrait s'occuper des personnes âgées, ou encore démocratiser l'accès à des diagnostics médicaux rapides et de qualité. De même dans le secteur de l'éducation, où elle pourrait offrir une éducation ludique, personnalisée et à faible coût. Le besoin de travailler pour subsister pourrait devenir obsolète, à condition toutefois que les richesses produites soient justement redistribuées. Cela pose donc aussi la question de la place de l'humain et de ceux qui décident, dans une société radicalement automatisée.  

 LES RISQUES

- la perte de contrôle: selon le fond et la forme de la requête du demandeur, elle manipule les réponses

- le chômage: l'IA supprimera nombre de métiers comme par exemple les vendeurs de services, les employés de banques, les analystes financiers, les ouvriers du bâtiment (technologie robots SAM), les emplois agricoles (robotisation en fonction de l'analyse de l'IA), les pilotes, les journalistes...

- la désinformation et la manipulation: selon les requêtes (forme et fond), l'IA donnera des réponses biaisées

- l'incitation à ne plus penser par soi même: à force de faire faire à la machine ce qu'on pourrait faire soi-même avec notre créativité, notre imagination, nos mains et notre cerveau, on ne sera plus que des demandeurs de solutions toutes faites et plus du tout ni des penseurs, ni des imagineurs et ni des acteurs...

 


 

EN CONCLUSION

On pourrait dire encore bien des choses sur l'IA mais j'ai promis un résumé ! 

De la même façon qu'on peut utiliser l'internet si on sait s'en servir comme un outil avec une capacité-connaissance à le manoeuvrer et une conscience de la façon dont on l'utilise, l'IA peut être utile, pour le meilleur comme pour le pire, comme tous les outils !

Car n'oublions pas: "un marteau peut servir à construire des cathédrales, mais aussi à assommer son voisin"... eh oui !


Donc ne la refusons pas globalement, mais sachons la contrôler et la réserver à faire à notre place les tâches fastidieuses qui ne demandent ni créativité, ni implication réflective, ni pensée personnelle originale.

En fin de compte, l'IA est comme un avion. L'invention de l'avion a servi certes à voyager, mais il ne doit être utilisé qu'exceptionnellement et seulement pour les longues distances (pollution- voyages inutiles). Il ne remplacera jamais la randonnée de découverte ou d'exploration calme et méditative !

 

1 commentaire:

  1. sans compter les fraudes qui pullulent sur les réseaux!!!

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